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Littérature, auteurs, poètes, romanciers, historiens, archéologues, imprimeurs...



Edmond About (Dieuze, 1828 - Paris, 1885)
Ecrivain et journaliste, auteur de romans satiriques et rocambolesques, imprégnés des conventions de son temps. Il avait une maison à Saverne. Membre de l'Académie française en 1884

Arnold (Beat Arnoldus ; Sélestat, 1484 - 1532)
Humaniste, secrétaire impérial

Beatus Rhenanus (Beat Bild ; Sélestat, 1485 - 1547)
Ecrivain et avocat humaniste.
Issu d'une famille d'artisans aisés originaire de Rhinau (d'où son surnom Rhinower, que son fils latinisera en Rhenanus quand il aura vingt ans), il s'installe à Sélestat dont il devient citoyen puis bourgmestre. Il fait des études poussées à l'Ecole Latine puis obtient des titres universitaires à Paris.
En 1507 il s’installe à Strasbourg où il devient correcteur chez l’imprimeur Mathias Schurer, lie connaissance avec les grands humanistes alsaciens et fait ses débuts d'écrivain. En 1511 il s’installe à Bâle, et fait la connaissance d'Erasme qui exercera sur lui une profonde influence.
Il revient à Sélestat en 1524, où il poursuit son activité littéraire ; tenté un moment par la Réforme, il rompt avec Bucer. Sa santé s'altère rapidement en 1546. Il lègue son immense bibliothèque (devenue la Bibliothèque Humaniste) à la ville de Sélestat où il est enterré.

Sébastien Brant (Strasbourg, 1458 - Strasbourg, 1521)
Poète satirique et humaniste alsacien, auteur notamment de La Nef des fous (Das Narrenschiff), illustrée par Albrecht Dürer.
Fils d'aubergistes strasbourgeois, il fait des études de droit à Bâle, où il devient professeur de droit et de poésie et occupe par intermittence la fonction de doyen.
En 1485, il épouse la bâloise Elisabeth Bürgis avec qui il a sept enfants. En 1494, il crée un nouveau genre littéraire, celui de la Narrenliteratur, le genre bouffon, en publiant son œuvre majeure, La Nef des fous, critique de la faiblesse et de la folie de ses contemporains. Son succès est immédiat, au point qu'il est immédiatement traduit en plusieurs langues.
Il revient s'installer à Strasbourg en 1500.

Ernst Robert Curtius (Thann, 1886 - Rome, 1956)
Essayiste, il introduisit en Allemagne une vision nouvelle de l’apport de la France à la culture européenne en publiant des études sur Barrès (1921), Balzac (1923) ou Proust (1928). Il a surtout cherché à définir les thèmes de base de la littérature européenne.

Louis Dringenberg (15ème siècle)
humaniste, originaire de Sélestat.

Jean Egen (Jean Egensperger ; Lautenbach, 1920 - 1995)
Journaliste (au Monde et épisodiquement au Canard Enchaîné) et écrivain.
Il connut le succès littéraire avec son récit autobiographique Les Tilleuls de Lautenbach où il retrace son enfance alsacienne dans des pages savoureuses et attendries
Mais la suite de sa production littéraire n'a malheureusement pas été à la hauteur de ce coup d'essai et il semble maintenant être bien oublié.

Erckmann-Chatrian, nom collectif de deux romanciers français, Émile Erckmann et Alexandre Chatrian
Alexandre Chatrian (Le Grand-Soldat, Moselle, 1826 - Villemomble, 1890)
Erckmann (Émile) (Phalsbourg, 1822 – Lunéville, 1899)
Auteurs de romans historiques qui démythifient les guerres impériales et de nombreux récits de la vie rustique alsacienne (l’Ami Fritz, 1864 : l’éclosion de l’amour dans le cœur d’un jeune juif alsacien, riche, généreux et attaché au célibat.)

Johann Fischart (Strasbourg, 1546 - Forbach, 1590)
Humaniste de langue allemande. Ses pamphlets visent l’Église catholique et les jésuites.

Jean Geiler de Kaysersberg (Schaffhouse 1445-1511)
Jean Geiler vint tout jeune à Ammerschwihr où son père exerçait la fonction de notaire impérial. Il passa sa jeunesse chez son grand-père à Kaysersberg, d'où son nom. Après ses études à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, puis à celle de Bâle où il acquit le grade de docteur (1475), il préféra la prédication à l'enseignement en voyant les difficultés et les abus que traversait l'Eglise et des travers des hommes. Il prêcha d'abord avec succès à Wurzbourg, puis l'ammeister de Strasbourg le fit venir comme prédicateur de la cathédrale. Dès 1478-1479, il commença des sermons très vigoureux qui eurent immédiatement un grand succès. Aussi le magistrat fit-il créer pour lui la chaire, chef-d’œuvre de Hans Hammer (1485-1487). Pendant 32 années, Geiler resta le prédicateur de Strasbourg et exerça une très forte influence sur le peuple mais n'obtint pas beaucoup d'effet sur le clergé et la noblesse.

Goesli von Ehenheim (Obernai) (12ème siècle)
Poète lyrique (minnesinger)

Gustave Glotz (Haguenau, 1862 - Paris, 1935)
Historien, spécialiste de la Grèce antique ; il dirigea, à partir de 1925, la publication d’une Histoire générale.

Johann-Wolfgang Goethe (1749-1832)
Ecrivain allemand. Issu d'une famille bourgeoise aisée et cultivée, il fait des études de droit à Leipzig puis à Strasbourg de 1770 à 1771. Il fréquente également la faculté de médecine. L'étudiant habite successivement Quai Saint-Thomas et rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Attiré vers la poésie et le théâtre, Goethe est marqué la cathédrale (sujet au vertige, il montait à la plate-forme et se forçait à regarder en bas), mais aussi par sa rencontre avec Herder qui l'initie à la poésie populaire. Enfin Il a une relation passionnée avec la fille du pasteur de Sessenheim, Frédérique Brion ; cette idylle n'aura pas de lendemain (Frédérique mourut célibataire à l'âge de 62 ans) mais beaucoup d'influence sur sa poésie future.

Gottfried de Strasbourg (fin du 12ème siècle - début du 13ème siècle)
Poète épique, auteur d'un monumental Tristan, grand poème inachevé (20000 vers)

Nathan Katz (1892 - 1981)
Poète, chantre du Sundgau.

Kircher (condisciple de Beatus Rhenanus)

Jacques Martin (Strasbourg, 1921)
Dessinateur et scénariste de bandes dessinées, créateur des personnages d’Alix, pour le journal Tintin (1948), et de Lefranc (1952).

Jean Mentel (Mentelin ; 1410 -1478)
Imprimeur, originaire de Sélestat. Il aurait découvert le principe de l'imprimerie en même temps que Gutenberg mais indépendamment de lui.

Georges Mittelhus (fin 15ème siècle)
Imprimeur, issu de la famille ministérielle des Mittelhausen. Dès 1470, après avoir appris son métier chez des imprimeurs strasbourgeois, Georges Mittelhus s'établit à Paris. Il utilise au début des caractères qui rappellent l'influence strasbourgeoise et plus particulièrement celle de Johann Grüninger. Mais progressivement, il adopte définitivement de nouvelles lettrines qui correspondent mieux aux goûts de sa clientèle. De ses presses qui fonctionnent ainsi jusqu'en 1503, sortiront une cinquantaine d'ouvrages, la plupart théologiques et d'édification morale. De ce fait, leur diffusion restait limitée.

Germain Muller (1923 - 1994)
Poète, animateur du populaire cabaret strasbourgeois "Barabli" (déformation de "Parapluie"), présentant des sketches et des revues de satire politique en alsacien. Il faisait 80 représentations et 80 000 spectateurs par an. Il a aussi écrit ou préfacé plusieurs ouvrages.

Thomas Murner (1475-1537)
Originaire d'Obernai, franciscain.

Otfried de Wissembourg (vers 790 - vers 870)
Moine et poète
Élève de l'école monastique de l'abbaye bénédictine de Wissembourg, le jeune Otfried va parfaire sa formation à l'abbaye de Fulda (où il suivra l'enseignement de Raban Maur) et à l'abbaye de Saint-Gall (Suisse).
Il devient moine puis directeur de l'école monastique de Wissembourg. Il compose alors des poèmes en latin mais aussi en langue tudesque, dont un monumental "Livre des Évangiles", première œuvre littéraire dans ce qui deviendra la langue allemande qui nécessita vingt ans de travail. Ce poème de quelque 16 000 vers qui relatent la vie du Christ selon les quatre évangiles, est accompagné d'enluminures, mais aussi de commentaires sur le texte sacré et la vie de l'époque.

Hugues Peltre (17ème siècle)
Archéologue. Il a mené de nombreuses campagnes de fouilles, notamment au Mont Sainte Odile.

Théophile Conrad Pfeffel (Colmar, 1736 - 1809)
Sa famille est originaire du Wurtemberg, mais son père, naturalisé français, se fixe à Colmar. Aveugle à 24 ans, il doit renoncer à la carrière diplomatique et fonde une société littéraire destinée à grouper une élite en vue d'acheter, lire, discuter dans les rapports semestriels, les ouvrages récemment parus ; il se consacre surtout à la littérature française à destination des allemands (de 1765 à 1774, paraissent de nombreuses traductions de pièces françaises en allemand). En 1770, il crée une école française : l'Académie militaire qui était destinée à donner aux jeunes alsaciens protestants une culture française ; elle devint une école européenne d'où sortirent des sujets d'élite : princes, hommes d'Etat, commerçants, agronomes...
Il garde son activité littéraire jusqu'à sa mort.

Robert Redslob (+1962)
Originaire d'une famille protestante de la Robertsau (Strasbourg), il fait des études de droit ; il sera ainsi doyen de la faculté de droit de l'université de Strasbourg. Amoureux passionné de l'Alsace et des Vosges, il préside le Club Vosgien (1935 - 1962) ; il écrit avec talent de nombreux ouvrages poétiques sur notre région.

Phrygio (de son vrai nom Seidensticher ; Sélestat, 1483 -1543)
Docteur en théologie, prédicateur d'Eichstätt en 1518 puis curé de Sélestat, passe à la Réforme en 1525

Conrad Puller de Hohenbourg (12ème siècle)
Poète lyrique (minnesinger)

Reinmar le Vieux de Haguenau (12ème siècle)
Poète lyrique (minnesinger)

Sapidus (Hans Witz, né à Sélestat en 1490)
Directeur de l'école humaniste en 1512, passé à la Réforme en 1525, doit abandonner sa charge

Jakob Schaffner (Bâle, 1875 - Strasbourg, 1944)
Romancier et nouvelliste suisse d’expression allemande. Ses récits cherchent à concilier modernité et tradition, mais il émigra en Allemagne en 1913 et se rallia au national-socialisme.

René Schickelé (Obernai, 1883 - Vence, 1940)
Ecrivain alsacien pacifiste, il travailla à la réconciliation franco-allemande dans le cadre d’une Europe unie.

Edouard Schuré (Barr, 1841 - Paris 1929)
Ecrivain, poète, musicologue et philosophe issu d'une famille protestante. Il a écrit de nombreux livres, romans, pièces de théâtre, essais et articles, notamment sous l'inspiration de da femme Marguerite Albana Mignaty. Marqué autant par la culture française que germanique, il reste très attaché à la France.

Ernst Stadler (Colmar, 1883 - Ypres, 1914).
Poète allemand d'origine alsacienne, il traduisit F. Jammes, H. de Balzac, Ch. Péguy et tenta, avec R. Schickelé, le rapprochement des cultures allemande et française. Sa poésie est l’une des plus représentatives de l’expressionnisme.

Matthieu Schurer (Sélestat, 1470 - 1519)
Imprimeur

Albert Schweitzer (Kaysersberg, 1875 - Lambaréné, 1965)
Théologien, musicien, philosophe et médecin ; lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952.
Il passe son enfance à Gunsbach où son père est pasteur. Il est initié très tôt à la musique et joue de l'orgue paroissial dès l'âge de neuf ans.
Après ses études, il passe son doctorat en 1899 à Tübingen : La Philosophie religieuse de Kant et devient pasteur de l'église Saint-Nicolas de Strasbourg.
Il est connu comme un original, libéral mais plutôt germanophile, marié à une juive allemande avec qui il converse en français... En 1905, répondant à un appel de la Société des missions évangéliques de Paris qui cherche des médecins volontaires, il commence des études de médecine et part au Gabon (en Afrique équatoriale française) et fonde à Lambaréné un hôpital de brousse qui le rendra célèbre dans le monde entier.
Il donne des séries de concerts d'orgue afin d'aider au financement de son hôpital. C'est un spécialiste de Jean-Sébastien Bach auquel il a consacré une monographie (1905). Sa philosophie s'articule autour d'un grand principe : le respect de la vie.
Schweitzer revient en Europe jusqu'en 1924, puis retourne en Afrique, où il reconstruit et aménage son hôpital mais retourne en Europe pour donner des conférences et financer son projet. En 1953, il reçut le prix Nobel de la paix. Il meurt à Lambaréné, au terme d'une vie marquée par une intense activité, en 1965. Connu dans le monde entier, il est relativement ignoré en France, où on lui a reproché un certain colonialisme.

Jacques Spiegel (Sélestat, 1483 - Sélestat, 1547)
Juriste humaniste, neveu de Wimpheling, secrétaire des empereurs Maximilien Ier et Charles Quint

Ehrenfried Stoeber (Strasbourg 1779 - 1835)
Avocat et poète défenseur des traditions alsaciennes, francophile d'expression germanique.
Fils d'un notaire strasbourgeois, Daniel Auguste Ehrenfried Stoeber a étudié au Gymnase protestant puis à l'âge de 12 ans, épris de liberté, il fait partie du bataillon des "Enfants de la Patrie". En 1797, il fonde la Société littéraire des amis alsaciens. Il poursuit ses études de droit et devient avocat, mais publie aussi de nombreuses poésies en allemand et en alsacien, où il défend les traditions alsaciennes.

Jean Storck (né à Sélestat)
Procureur à la Cour pontificale de Rome

Gustave Stoskopf (1869-1944)
Fondateur du Théâtre Alsacien de Strasbourg avec J. Greber (1898). Auteur dramatique et conteur, il laisse une œuvre considérable. Ses écrits témoignent de la vie quotidienne alsacienne et dépeignent d'une manière satirique le régime d'avant 1918. Stoskopf est à l'origine de la Société des artistes indépendants d'Alsace et la Société des écrivains d'Alsace et de Lorraine.

Jean Sturm
Humaniste, allemand d'origine, mais cosmopolite comme tous les humanistes, il est appelé à Strasbourg, par son homonyme Jacques Sturm (Stastmeister, sans aucun lien de parenté avec lui) pour prendre la direction de la Haute Ecole qui venait d'être fondée en 1538. Il y fit régner un esprit conforme à sa devise : "Sapiens et eloquens pietas", c'est-à-dire que l'on s'efforçait d'y concilier les exigences de l'Humanisme et de la Réforme. C'était une école protestante animée d'un esprit très large, et ouverte aux élèves de toutes les confessions. On attachait une grande importance à l'éducation morale et religieuse, et l'enseignement était de caractère encyclopédique. Les langues anciennes occupaient une place de choix.
Le succès de la nouvelle école fut rapide, avec un afflux d'élèves et d'étudiants ; Calvin y professa pendant son séjour à Strasbourg et introduisit les méthodes de Jean Sturm dam son académie Genevoise.
En 1566, l'empereur Maximilien II érigea le Gymnase au rang d'Académie lui conférant ainsi le droit de décerner des diplômes de bachelier et de licence. Ce fut le triomphe de Jean Sturm qui, promu recteur à vie, et assisté d'un conseil académique, présida désormais à l'activité des deux établissements de la ville jusqu'à sa destitution en 1581.

Jean Tauler (Strasbourg, 1300 - Strasbourg 1361)
Mystique dominicain, disciple de Maître Eckhart, originaire d'une famille bourgeoise. Prédicateur et directeur spirituel, moins spéculatif que son maître, il fait preuve d’un bon sens évident. Il a laissé pas moins de 83 sermons en langue allemande. Ceux-ci étaient adressés aux religieuses et à des laïcs qui fréquentaient les nouveaux mouvements spirituels de l’époque. Ayant sans doute lui-même souffert des lourdes pratiques religieuses, Tauler insiste pour dire que l’essentiel est dans l’attitude intérieure et non dans les pratiques externes. Plus encore que son maître, il souligne l’importance du don de Dieu, la grâce, dans le processus de divinisation. Son thème majeur est la naissance du Verbe dans l’âme. L’être humain doit faire une place en lui pour accueillir la naissance divine. Le Christ est né à Bethléem pour continuer à naître en chaque personne. C’est une mystique de la vie. Tauler a eu une influence importante sur des gens comme Martin Luther et Jean de la Croix.

Claude Vigée (Bischwiller, 1921)
Issu d'une famille juive établie en Alsace depuis plus de trois siècles. Il fait des études de médecine, tout en participant à l'organisation de la résistance juive à Toulouse contre l'occupation hitlérienne et le gouvernement de Vichy, d'octobre 1940 à fin 1942. Il se réfugie aux États-Unis au début de 1943, y termine son doctorat en langues et littératures romanes en 1947 puis enseigne la littérature française dans diverses universités.
Il publie alors divers recueils de poèmes et a reçu plusieurs prix littéraires français et étrangers.

André Weckmann (Steinbourg, 1924)
Originaire d'une famille catholique modeste. Ses parents tenaient une auberge où se rencontraient des personnes de toutes les tendances politiques parlant le dialecte. Baignant dans un milieu culturel populaire, il se familiarise dès son plus jeune âge avec les différentes variantes du dialecte alsacien. Il est incorporé de force, dans la Wehrmacht, en 1943, à l’âge de 19 ans, ce qui constitue un événement majeur pour la suite de ses écrits. Il désertera l’année suivante, à la suite d’une convalescence dans son village natal.
Après la guerre, il suit le mouvement culturel d’alors. Diplômé en allemand, il devient professeur de lycée à Strasbourg où il restera jusqu’en 1989.
Dans les années soixante-dix, il défend l’identité des Alsaciens pour qu’ils ne perdent leur «âme». Il écrit en allemand et utilise son dialecte comme une "arme". Il a obtenu de nombreuses récompenses en qualité de romancier et de poète.

Jacques Wimpheling (Sélestat, 1450 - Sélestat, 1528)
Prêtre et pédagogue humaniste